
Monstre, il l'est par son apparence et ses facultés, mais monstre il devient aussi lorsqu'il joue devant sa petite fille, affublé d'un masque. Monstrueuses sont ses prises et monstrueux est son destin. Les dieux n'honore pas un homme sans dessein. C'est magnifiquement implaccable et conjugué à la virtuosité graphique de Schemoul (dont l'autre parution fruit de la collaboration avec Nancy Peña au scénario commence à me faire sérieusement de l'oeil), on atteint avec "Ryoshi" un sommet de la bande-dessinée. Réel coup de coeur, vite lu, mais tout aussi surement relu dans la foulée.

Ps : j'ai emprunté cet image sur le blog de Gabriel Schemoul en espérant qu'il ne m'en veuille pas, et ce blog est visible bien entendu en cliquant sur le titre de cet article.