

Et une version dub pas très réussie d'un pourtant énorme morceau : Ematoba, dont je vous engage à écouter la version originale.
Je vous mets le clip de Sweet Words qui vous puissiez voir la bobine des deux zozos à Bamako.
PS : en cliquant sur le titre de l'article vous tomberez sur le myspace de Nicolas Repac, magie d'internet.
Re PS : il ne vous est bien sûr pas inerdit de laisser des commentaires sur ce que vous lisez ici...
En parlant de collaboration et en restant chez Ellington, il y a ce disque pour lequel on se serait damner si seulement il avait été réussi. La rencontre au sommet de deux géants, des deux grands artistes noirs qui ont su dans les années 40/50 imposer leurs orchestres à New-York, au Etats-Unis et dans le monde. Et pourtant ces deux grosses pièces d'artillerie du Swing ne vont produire qu'un album médiocre dans lequel les deux personnalités ne se rencontreront pour ainsi dire jamais vraiment. Il suffit d'ailleurs d'entendre Armstrong embrasser littéralement son interprétation de "Solitude" de sa générosité, laquelle ne suffisant pas à rendre ne serait-ce qu'un centième de l'émotion véhiculée par le trio Mingus-Roach-Ellington sur "Money Jungle" sur ce meêm morceau. Ellington ne se livre jamais dans ce "Great Summit", la trompette d'Armstrong tempête tant et tant qu'elle ne trouve jamais le clavier du Duke, lequel demeure desespérement vide de toute émotion franche. Le Duke accompagne le grand Louis finalement bien plus mal que ne l'aurait fait n'importe quel quidam habituel du grand trompetiste. Toutes les rencontres ne sont pas forcément de belles rencontres et malgré les photos souriantes qu'on associe à tort à des souvenirs heureux.
Donc voilà, aucune raison précise à ce blog d'exister sinon la volonté farouche de faire comme tout le monde mais bien entendu, de façon unique. C'est là l'occasion de partager quelques lectures, humeurs, écoutes et diverses expériences culturelles et personnelles. Rien de dramatique sauf bien sûr ma triste prose de triste sire.
A propos j'écoute en ce moment même le Tical de Method Man. En voilà un album triste. C'est bien simple, on dirait un bout de charbon.
Un "bout-de-charbon-brûlant", j'en connais au moins quatre qui feraient 14 chansons avec ça, Zazie irait même jusqu'à en titrer son dernier concept-album.
Ca commence donc par ce billet pas drôle du tout et à propos de rien non plus.
Ca m'éxcite réellement.
Ouf.