
Alors voilà Yves Robert en 2008 après avoir livré Eté il y a dix ans et In touch en 2002, qui nous revient tout de bruit et fureur pour nous prescrire de l'Inspirine. Merci docteur. Deux trios se partagent l'album, l'un composé d'Yves Robert donc, du tapeur-batteur-maniac Cyril Atef ici à son meilleur et de Vincent Courtois au violoncelle pour un set-groupe tout en douceur. Sur l'autre versant c'est Bruno Chevillon et sa contrebasse qui remplace le violoncelle de Courtois. Dur ! Oui parce que ça tape pas mal sur ce disque, l'energie est à tous les étages le nerf inoui d'une musqiue qui élabore des thèmes pour bientôt les pulvériser dans des déchaînements aussi jubilatoires que jouissifs, aussi sauvages qu'émouvants, du beau du beau !
Il y a vraiment cette impression de tempête dans le jeu de trombone d'Yves Robert, comme si d'un seul coup de coulisse toute la mélodie élaborée avec patience pouvait disparaître en hurlant, dans une bourrasque-plaisir de notes déchaînées. Du son et du beau, et encore du bruit, la liberté des sens à son paroxysme et que ça gueule un trombone qui jouit nom de dieu !
Inspirer c'est Inspirine !
3 commentaires:
Tu as gagné maintenant j'ai envie de l'écouter !
C'est donc déjà ça de gagné !
Je peux te le ripper si tu veux dans la section que tu connais. Je le fais pour ce week end.
Ah ben je veux bien aussi... Parce que je le vois toujours pas, là.
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